Etre désinsectiseur-dératiseur est un métier d’utilité publique, essentiel pour l’hygiène et la santé de tout le monde. Zoom sur ce métier : en quoi consiste-t-il vraiment ?, quelles sont les compétences et qualités requises pour l’exercer ?, quelles sont les formations à suivre pour y accéder ?
La mission du dératiseur Ile France est d’exterminer les rongeurs ou au pire de contenir leur invasion. Le processus se divise en quelques points bien déterminés : il va d’abord établir un diagnostic sur la présence des nuisibles sur les lieux tout en évaluant leur degré d’infestation, il va ensuite délimiter la zone à traiter car il y a localisé les nuisibles, il va par la suite proposer et expliquer le traitement retenu pour le type présent et enfin, il va procéder à la dératisation proprement dite (par capture ou par destruction).
Malgré son nom, le dératiseur ne s’occupe pas seulement des rongeurs. Il peut aussi prendre en charge l’élimination des mites du vêtement, des cloportes, des loirs et des insectes. Généralement, il s’occupe donc de la désinfection, de la désinsectisation et la dératisation (les 3D).
Pour la majorité de ses interventions, il peut utiliser des solutions mécaniques mais quelquefois, il doit utiliser des solutions chimiques mais tout en respectant les impératifs sanitaires et écologiques.
Une bonne santé et de bonnes conditions physiques générales sont les premières conditions pour être un bon spécialiste en traitement des souris ou des rats. Les conditions de travail peuvent être en effet assez rudes (en hauteur, longue station debout,…). Cela va sans dire qu’il ne faut ni craindre ces nuisibles ni les avoir en horreur, ni développer de réactions allergiques aux divers produits chimiques qu’il faut manipuler constamment.
Un CAP ou un BEP en hygiène et environnement est la base de la formation pour le métier de dératiseur. Il va apprendre comment suivre les règles strictes d’hygiène, de propreté et de sécurité liées à son futur métier.
A la fin de cette formation, le dératiseur saura maîtriser les diverses méthodes de dératisation, de désinsectisation, de désinfection et de dépigeonnage, connaître sur le bout des doigts les pathologies végétales ainsi que les techniques de capture d’animaux errants et de lutte contre l’humidité.
Toujours grâce à sa formation, il saura déchiffrer les plans, utiliser les outils informatiques bureautiques, coordonner les actions d’une équipe.
Il peut toujours compléter cette formation initiale par une certification en électricité ou en risques chimiques et posséder ainsi plus de connaissances supplémentaires pour parfaire son métier.